10.4056 – Motion
La Suisse doit sortir du FMI et de la Banque mondiale
Déposé par
Freysinger Oskar
Date de dépôt
16.12.2010
Déposé au Conseil national
Etat des délibérations
Non encore traité au conseil
Texte déposé
La Suisse sort du FMI et de la Banque mondiale, en parallèle le Conseil fédéral doit enquêter sur les coûts réels de notre participation.
Le Conseil fédéral est chargé de concrétiser ces deux demandes avant la fin de la présente législature, donc les élections fédérales du 13 octobre 2011, puis de diligenter toutes poursuites pénales et civiles utiles au profit du Souverain.
Développement
1. Le FMI et la Banque mondiale violent la neutralité suisse en nous forçant à des actions politiques dirigées " par les États-Unis ". Ainsi, depuis que nous y sommes entrés "notre politique économique" est devenue "colonialiste" et anti-développement, notamment dans les pays les plus pauvres et maintenant ceux voisins de l'UE.
2. De plus, elles sont coûteuses et se basent toujours sur des statistiques douteuses, après avoir par exemple obligé la Suisse à vendre son or aux cours les plus bas et à changer notre Constitution dans ce dessein.
3. Le FMI et la Banque mondiale font également le jeu - économiquement malsain - du maintien artificiel de l'Euro et des Diktats "anticonstitutionnels" de la BCE.
4. Par leurs politiques draconiennes d'ajustements (sic!) du chômage, le FMI et la Banque mondiale aggravent souvent les problèmes en entraînant des conséquences sociales dévastatrices et un accroissement de la pauvreté.
5. Ils veulent aussi maintenir et préserver les privilèges d'un système inefficace et ruineux (création de fausse monnaie "ex nihilo", comme le prouve notamment le Prix Nobel Maurice Allais, par milliers de milliards, avec un système bancaire fractionnaire, menteur, gaspilleur, tricheur et voleur, aussi par des salaires, primes et bonus antisociaux).
6. Le FMI et la Banque mondiale visent - dans leurs propres déclarations - un impôt, une monnaie et un gouvernement mondial unique, très dangereux pour nos libertés. Ils ne sont ni subsidiaires, ni fédéralistes.
7. Par ailleurs, ils ne sont pas du tout démocratiques, ni transparentes et contribuent à la corruption et aux fraudes, aussi en allouant des salaires et des frais trop élevés à nombre d'employés exagéré. Le népotisme y est monnaie courante.
8. Même le controversé keynésien, "conseiller" d'Obama, Joseph Stiglitz, notamment Prix Nobel d'Économie et vice-président de la Banque mondiale de 1997 à 2000, s'est attaqué au FMI dans un livre. Il l'accuse de privilégier les intérêts de son principal actionnaire les États-Unis, avant ceux des pays en difficulté.
Réponse du Conseil fédéral du 16.02.2011
NOS REMARQUES EN CAPITALES.
L'adhésion de la Suisse au FMI et à la Banque mondiale a été acceptée
DE JUSTESSE
par le peuple suisse en 1992. Depuis lors, les objectifs essentiels et les mandats principaux du FMI (préservation de la stabilité du système financier international) et de la Banque mondiale (promotion du développement économique et social ainsi que lutte contre la pauvreté) n'ont pas subi de changement. Bien plus, la vulnérabilité de l'économie n'a cessé de croître au fil de la mondialisation.
A CAUSE DE CETTE MONDIALISATION QUI ACCENTUE LES PLANS DE RIGUEUR, AVEC LES CONSÉQUENCES EN LIBYE, ÉGYPTE, TUNISIE, ÉMEUTES DE LA FAIM ETC…
Le rôle du FMI et de la Banque mondiale a par conséquent gagné en importance.
LEUR VRAI BUT EST DE PROTÉGER LE SYSTÈME BANCAIRE ACTUEL AVEC SES BONUS INDÉCENTS ET DE REPORTER LES DETTES SUR LES CONTRIBUABLES
La Suisse, avec son économie axée sur les échanges avec le reste du monde, sa place financière internationalement reconnue et sa propre monnaie, se doit dans son intérêt bien compris d'être fortement représentée au sein de ces institutions.
NOUS AVONS TRÈS BIEN VÉCU HORS DE CELLES-CI. LA VRAIE NEUTRALITÉ NE PEUT SE FAIRE QU'EN DEHORS CES MONSTRES FROIDS ET CALCULATEURS QUI PROVOQUENT DES GUERRES ET DES RÉVOLUTIONS DE LA FAIM EN EXPLOITANT LEURS PROPRES CONTRIBUABLES EXSANGUES. CE SYSTÈME PEUT EXPLOSER A TOUT MOMENT DANS UNE CRISE PIRE QUE LA PRÉCÉDENTE ET LA SUISSE DOIT SORTIR LE PLUS VITE POSSIBLE DE CETTE PÉTAUDIÈRE.
Pour ces raisons, le Conseil fédéral ne partage pas l'avis de l'auteur de la motion.
Pour ce qui est des points soulevés, le Conseil fédéral prend position comme suit:
1. Les devoirs que les statuts du FMI imposent aux membres de l'institution - avant tout d'éviter des pratiques monétaires discriminatoires et de se soumettre régulièrement aux examens de pays - ne touchent pas la neutralité de la Suisse.
FAUX, LES POLITIQUES DE RIGUEUR PROVOQUENT DES REMOUS SOCIAUX QUI AMÈNERONT à DES GUERRES. DES VAGUES DE RÉFUGIÉS ARRIVENT POUR Échapper à CES TROUBLES TOUJOURS PIRES.
2. Le rapport sur la politique économique extérieure donne régulièrement des informations concernant le coût de la participation de la Suisse au FMI et à la Banque mondiale. De plus, l'engagement financier actuel vis-à-vis du FMI est précisé sur le site de la Banque nationale suisse.
IL N'EST PAS FACILE DE CONSOLIDER TOUS CES CHIFFRES ET NOUS AIMERIONS QUE LE GOUVERNEMENT NOUS PRÉSENTE LEURS CHIFFRES CONSOLIDÉS.
D'AUTANT PLUS QUE CERTAINS DE CES CHIFFRES PEUVENT ÊTRE DOUBLÉS SUR SIMPLE DEMANDE DU FMI OU DE LA B.M.
La Suisse est aujourd'hui disposée à mettre un montant maximal de 10,6 milliards de francs suisses à la disposition du FMI. À la fin du mois d'octobre 2010, seul 1,7 milliard avait effectivement été sollicité. Ces contributions financières, qui sont consenties au FMI et non individuellement aux pays intéressés, sont rémunérées aux taux du marché. Par le passé, le FMI s'est toujours acquitté des obligations contractées auprès de ses membres.
PAR EXEMPLE, CES CHIFFRES CI-DESSUS SONT SOUS-ESTIMÉS. ON SAIT DÉJÀ QU'ILS SONT à LA HAUSSE. ON PARLE DE 16 MILLIARDS, SOIT PLUS DE QUATRE FOIS PLUS PAR HABITANT QUE LES AUTRES CONTRIBUTEURS EUROPÉENS ET SIX FOIS PLUS QUE LES CONTRIBUABLES AMÉRICAINS.
Le Conseil fédéral précise les raisons de la vente d'or par la BNS dans le rapport qu'il a présenté en réponse au postulat Stamm 07.3708. Il convient de souligner que la parité or du franc suisse a été abandonnée dans le sillage de la révision de la Constitution fédérale en 2000. Il n'existe à cet égard aucun lien avec l'adhésion au FMI et à la Banque mondiale.
LES CANTONS ONT LAISSÉ LEUR DROIT DE BATTRE MONNAIE ET DE JOUISSANCE DES CRÉATIONS MONÉTAIRES DU NÉANT (EX NIHILO ) PAR LES BANQUES à LA BNS. LES GAINS PERDUS DE LA SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE CANTONALE ÉTAIENT PARTIELLEMENT COMPENSÉ PAR LES DISTRIBUTIONS FORFAITAIRES AUX CANTONS ( 2,5 MILLIARDS ). LA BNS SE VEUT PLUS HONORER CES ENGAGEMENTS ET VEUT COUVRIR LES RISQUES DES BANQUIERS PRIVÉS INTERNATIONAUX. CECI EST INADMISSIBLE. ILS VEULENT PRIVATISER LES GAINS ET SOCIALISER LES PERTES, CE QUI EST EXACTEMENT LE CONTRAIRE DU BIEN COMMUN.
3. L'octroi de crédits à des États de la zone euro est parfaitement compatible avec le mandat du FMI, qui a notamment pour tâche de mettre à la disposition des membres qui connaissent de graves difficultés de balance des paiements des crédits temporaires destinés à favoriser les ajustements macroéconomiques. Ces crédits sont assortis d'un plan économique rigoureux convenu entre le pays bénéficiaire et le FMI. Les crédits sont accordés aux pays indépendamment du fait qu'ils pratiquent un taux de change fixe ou flottant, et du fait qu'ils soient membres ou non d'une union monétaire.
LES INSTITUTIONS DE BRETTON WOODS ( FMI ET BM ) DEVRAIENT AIDER LES PAYS LES PLUS PAUVRES. OR, ILS AIDENT LES RICHES DES PAYS RICHES ET DES PAYS PAUVRES A EXPLOITER LES PAUVRES DES PAYS RICHES ET DES PAYS PAUVRES. LES PLANS DE RIGUEUR SONT ABSURDES ET NOUS ALLONS DE CATASTROPHES EN CATASTROPHES, QUI SEMBLENT MÊME VOULUES PAR CERTAINS, QUI CHERCHENT LE CHAOS POUR MIEUX DOMINER LES PLUS FAIBLES.
NOUS AVONS LES TECHNIQUES, LES CAPITAUX, LES TECHNICIENS, LES MARCHÉS MAIS LA MONDIALISATION AGGRAVE LES CRISES ET PROFITE AUX MARCHANDS D'ARMES NOTAMMENT. LA PETITE SUISSE SERA PLUS EFFICACE HORS DE CES GRANDS MACHINS QUI GASPILLENT LE TEMPS ET LES CAPITAUX DANS DES PROJETS ÉLÉPHANTESQUES ET FANTASQUES
4. Les programmes de crédits convenus par le FMI et la Banque mondiale avec les pays membres visent la mise en oeuvre d'une politique durable en matière monétaire, budgétaire, financière et structurelle. Le FMI ne peut allouer de crédits que si la situation de l'endettement peut être stabilisée à moyen terme. Dans des situations de crise exceptionnelles, des ajustements sont indispensables sous l'angle de la politique économique. Notamment dans le cadre des programmes bénéficiant aux pays en développement ou aux pays émergents, le FMI veille également à mettre en place des filets de sécurité sociaux. Il prend garde que les dépenses consenties pour les couches les plus défavorisées de la population soient exclues des mesures d'ajustement.
STIGLITZ DÉMONTRE DANS LE JOURNAL LE MONDE DIPLOMATIQUE QUE TOUT CECI EST FAUX ET QUE LE FMI AGGRAVE LES PROBLÈMES.
http://www.monde-diplomatique.fr/2002/04/STIGLITZ/16370
5. Le FMI est responsable de la préservation et de la promotion de la stabilité financière internationale, alors que le mandat essentiel de la Banque mondiale est de promouvoir le développement économique et social et de lutter contre la pauvreté. Comme cela a été exposé ci-dessus, les programmes convenus par le FMI et la Banque mondiale avec les pays bénéficiaires visent la mise en oeuvre de politiques économiques durables et la mise en place des institutions nécessaires à cette fin. Il s'agit de favoriser un ajustement ordonné. Si nécessaire, on envisagera par exemple une restructuration et un refinancement du secteur bancaire. Les ressources sont généralement allouées à la banque centrale et leur utilisation est soumise à une stricte surveillance.
ON CONNAÎT SES STRICTES SURVEILLANCES… PAR EXEMPLE EN TUNISIE OU EN ÉGYPTE (70 MILLIARDS DE MOUBARAK )…
CE 1ER LIEN EST UN REPORTAGE TUNISIEN EN ARABE, MAIS IL PARLE TOUT SEUL, VOYEZ-DONC!!
http://video.senego.com/coffres-forts/largent-en-liquide-decouvert-appartenant-a-ben-ali-est-ca-famille-
CE 2ÈME LIEN, VU LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT LIEU, SE PASSE DE COMMENTAIRE, NOUS SOMME EN TUNISIE, MÊME PAS 2 MOIS SEULEMENT AVANT LA FUITE DU VOLEUR NUMÉRO 1, BEN ALI, GRAND AMI DES DÉMOCRATES OCCIDENTAUX ET FRANÇAIS:
http://www.youtube.com/watch?v=xEA9X6j7b_U&feature=player_embedded
6. Le FMI dispose de sa propre monnaie de réserve, les droits de tirage spéciaux, dont la valeur est composée par un panier de monnaies (USD, EUR, JPY et GBP). Les quotes-parts des membres du FMI totalisent actuellement quelque 300 milliards de dollars américains. Comparés aux réserves officielles de devises détenues dans le monde entier, les droits de tirage spéciaux ne représentent qu'une part inférieure à 4 pour cent et jouent de ce fait un rôle négligeable.
LE FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL A PUBLIÉ UN RAPPORT EN FÉVRIER 2011 SUR UN ÉVENTUEL REMPLACEMENT DU DOLLAR COMME MONNAIE DE RÉSERVE MONDIALE PAR LES DTS. CE NE SERA PAS NÉGLIGEABLE…
Le FMI et la Banque mondiale prêtent assistance à de nombreux pays membres dans la mise en place de processus et d'institutions favorisant la durabilité des structures fédéralistes. Ni le FMI ni la Banque mondiale ne disposent cependant des moyens qui leur permettraient de prélever des impôts de leur propre chef.
PAS ENCORE MAIS DSK LE VEUT DANS UN PROCHE AVENIR.
7. Le FMI et la Banque mondiale sont des institutions transparentes qui, en principe, publient leurs analyses de pays, leurs documentations de programme et leurs documents de base. Toutes les décisions formelles sont prises par le Conseil d'administration. Les parts de voix des pays membres sont déterminés par une formule qui se fonde sur des critères économiques. La répartition des voix est réexaminée périodiquement.
VOIR POINT 4
Pour ce qui est de la collaboration du FMI et de la Banque mondiale avec leurs membres, un accent particulier est mis sur l'incitation à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption. Par ailleurs, toute une série de mesures garantit l'intégrité des institutions elles-mêmes. Toutes deux disposent d'instances d'évaluation indépendantes, d'un code de conduite sévère et d'aides en lignes confidentielles en matière d'intégrité.
VOIR POINT 5, LA CORRUPTION ENDÉMIQUE
8. Le Conseil fédéral connaît les critiques du professeur Stiglitz à l'égard des Institutions de Bretton Woods. Ces critiques ont grandement contribué à ce que le FMI et la Banque mondiale tirent les enseignements de la crise asiatique. Il convient de relever à ce propos que le professeur Stiglitz n'a toutefois jamais remis en cause l'existence du FMI et de la Banque mondiale.
POUR STIGLITZ, ELLES ONT ÉCHOUÉ GRAVEMENT
Le Conseil fédéral juge important que le FMI et la Banque mondiale restent des institutions capables d'apprendre. A cet égard, les travaux des instances d'évaluation indépendantes sont particulièrement importants en ce qu'ils peuvent déboucher sur des critiques à l'encontre du FMI et de la Banque mondiale et, le cas échéant, sur des recommandations visant des améliorations.
OU UNE SORTIE AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD ET QUE LA SUISSE, COMME SWISSAIR, NE FASSE FAILLITE…
Déclaration du Conseil fédéral du 16.02.2011
Le Conseil fédéral propose de rejeter la motion.
Conseil prioritaire
Conseil national
Cosignataires (11)
Baettig Dominique
Brönnimann Andreas
Büchel Roland Rino
Gobbi Norman
Nidegger Yves
Reymond André
Schenk Simon
Schibli Ernst
Schmidt Roberto
von Siebenthal Erich
Wobmann Walter
Comment créer et partager les surplus:
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr