How to implement it ? Comment la rendre active ?

mercredi 14 avril 2010

Des cosmétiques antirides issus de foetus humains.

Il faut savoir que des cellules souches qui ne viennent pas de foetus, notamment de placenta ou de cordons ombilicaux sont très prometteuses...

Les embryons humains, donc des personnes humaines, doivent être respectés de manière absolue. De plus, leurs cellules peuvent transmettre des maladies graves et même mortelles...

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/08/vaccins-h1n1-partir-de-cultures.html

DES SUITES INCONNUES A LONG TERME



La crème suisse qui fait jaser aux Etats-Unis

Des cosmétiques antirides contenant des protéines issues d'un don de peau de foetus sont vendus aux Etats-Unis par une start-up vaudoise.

Son patron répond aux hauts cris des anti-avortement.

Ludovic Rocchi - le 24 mars 2010, 21h44
Le Matin

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/12/h1n1embryons-humains-pour-des-vaccins.html

http://www.de-siebenthal.com/edi00-02.htm

48 commentaires

Un modeste bureau niché dans le Parc scientifique de l'EPFL, à Lausanne. C'est ici que se développe une aventure scientifique et commerciale au retentissement international. Elle porte le nom de Neocutis, une start-up fondée au début des années 2000 avec la bénédiction du CHUV et de l'Université de Lausanne.

Aujourd'hui, tout ce beau monde a presque le vertige face aux remous que provoque la saga Neocutis. Il faut dire qu'elle réunit tous les ingrédients d'un polar futuriste, avec, à la base, un don de peau de foetus qui va se révéler riche en développements médicaux et en polémiques éthiques, spécialement aux Etats-Unis. «Le Matin» a mené l'enquête.

Comment tout a commencé

C'était en 2004. L'équipe du Pr Patrick Hohlfeld, spécialiste en médecine foetale du CHUV, découvre presque par hasard que la peau des foetus présente des capacités de régénération spectaculaires. L'idée surgit de tester le potentiel des cellules de peau de foetus sur celle d'enfants gravement brûlés. Pour pouvoir lancer une culture de cellules, les chercheurs bénéficient du don d'une mère qui a avorté de son foetus de 16 semaines atteint d'une grave malformation cérébrale. Les vertus réparatrices des cellules ainsi cultivées sur les peaux brûlées se confirment pleinement. Une autre piste prometteuse concerne le traitement d'une grave inflammation chez la femme, la vestibulite vulvaire.

Pour aller plus loin dans les tests cliniques et le développement de véritables médicaments, il est décidé de céder le brevet à une société privée, créée par le Pr Hohlfeld et de sérieux investisseurs. Neocutis est née. Et les ennuis commencent, pourrait-on dire à ce stade.

Pourquoi une polémique aux Etats-Unis?

Les aventuriers de Neocutis assument d'exploiter d'abord leur brevet dans la production d'une ligne de cosmétiques «anti-âge», moyen le plus rapide et le plus efficace de générer des bénéfices pour financer le volet médical. Le hic, c'est que la Suisse et l'Europe interdisent la vente de cosmétiques comprenant des cellules dérivées de l'humain. Non pour des raisons éthiques, mais par souci de propagation de virus dans ce genre de produits pas toujours sécurisés.

Même si la banque de cellules de Neocutis présente le plus haut degré de sécurité, il est décidé de ne pas se battre pour tout de même obtenir une dérogation en Suisse. C'est donc aux Etats-Unis que Neocutis se lance à l'assaut du marché, depuis son siège de San Fransisco. Il s'y vend chaque mois plus de 20 000 tubes de crèmes comprenant des protéines d'origine foetale. Cette exclusivité mondiale est distribuée par les dermatologues et vaut 120 dollars le tube au minimum. Des sites médicaux en proposent aussi sur Internet.

De quoi finir par soulever l'indignation des mouvements anti-avortement très puissants aux Etats-Unis. Depuis quelques mois, les médias et les blogs américains s'échauffent sur le sujet.

La parade de Neocutis

Retour dans les bureaux de Neocutis à Lausanne, où son patron, Frédéric Koehn, nous reçoit. Passionné par son sujet, il nous révèle sa parade: «Nous estimons que le gros de la polémique déclenchée par une faction extrémiste du mouvement pro-life aux Etats-Unis est passé. Nous avons même mandaté une bioéthicienne proche du Vatican pour analyser notre activité. Elle salue notre transparence et notre haut degré d'éthique, tout en restant évidemment en désaccord sur le principe de toute interruption volontaire de grossesse.»

L'embarras du CHUV

Assez habile, le coup de l'expertise publiée le mois dernier aux Etats-Unis par Jennifer Kimball, une célèbre bio-éthicienne souvent citée en référence par le Vatican. Mais est-ce suffisant pour justifier le recours à des cellules de foetus pour des produits de confort? «Il est facile de diaboliser nos crèmes cosmétiques, répond Frédéric Koehn. Mais nous sommes à l'aise: cette activité commerciale a toujours fait partie de nos plans de départ et cela nous a permis de financer nos développements médicaux.»

Les tests thérapeutiques avancent à grands pas, selon Neocutis. Le développement du volet médical aurait déjà englouti 50 millions de francs et il devrait aboutir d'ici à deux ans.

Au CHUV, où tout a commencé, on hésite toutefois à crier victoire, tant la saga Neocutis a provoqué remous et vertiges internes. Les chercheurs de base ont tourné le dos à une aventure jugée trop commerciale. Et des jalousies académiques ont fini par remonter aux oreilles du ministre de la Santé, Pierre-Yves Maillard.

Il a ordonné une série d'audits internes pour être sûr que la success story de Neocutis n'allait pas virer en nouveau scandale médico-financier vaudois. «Je suis rassuré», résume Pierre-Yves Maillard. Directeur du CHUV, Pierre-François Leyvraz se fait plus précis: «Nos contrôles internes ont démontré que tout le suivi légal et éthique du don d'organe est en ordre. De même, aucun conflit d'intérêts ne peut être reproché au Pr Hohlfeld, qui remplit intégralement sa mission pour le CHUV.»

L'Hôpital universitaire prend toutefois ses distances avec le business des crèmes antirides: «Dès le départ, nous avons demandé à Neocutis de ne pas associer le nom du CHUV à la commercialisation de ses crèmes. Nos recherches n'ont rien à voir avec les cosmétiques», insiste le directeur.

DITES-LE-NOUS

Utiliseriez-vous cette crème?

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http://www.de-siebenthal.com/edi00-02.htm

http://www.de-siebenthal.com/page86_frdesieb_ecologie_e.htm

Vos réactions

Ca fait froid dans le dos. En Suisse une célèbre clinique de la Riviera vaudoise pratique déjà des injections de cellules prélevées sur des foetus de brebis qu'on tue pour l'occasion. Il faut souffrir pour être belle dit le dicton mais il n'a jamais été prévu d'exploiter la souffrance des autres, encore moins d'exploiter le corps humain, même à l'état de foetus. Je trouve cette nonchalance à l'égard de choses aussi importantes révoltante. Sans parler de cette cupidité et avidité sans limites.

25.03.2010 - 08:07 par philaz

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Il n'y pas de soi-disant éthique, on en a ou en n'en a pas. Et si les foetus ne sont pas des êtres humains je me demande comment vous avez pu en devenir un. On peut discuter de la valeur qu'on accorde à la vie d'un foetus et c'est un des thèmes de l'avortement mais il s'agit néanmoins d'un être vivant dont les cellules sont humaines parce que ses parents sont humains et qui va se retrouver en partie dans une crème de beauté... Ce qui ne fait pas avancer la science. Où est l'éthique mal placée?

25.03.2010 - 08:28 par philaz

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On ne parle pas ici de l'utilité ou non des produits cosmétiques mais de la nécessité d'y inclure des cellules humaines prélevées sur des foetus avortés. Je me méfie des discours et je me base sur les faits. Leur discours c'est "nous allons faire progresser la science" et les faits c'est "nous allons gagner beaucoup d'argent en commercialisant ces crèmes de beauté". Bien sûr ils ajoutent que cet argent servira la recherche. C'est aussi ce que disent les richissimes laboratoires pharmaceutiques.

25.03.2010 - 11:12 par philaz

...

Le vrai problème c'est que des femmes ont besoin de ça pour vivre! Comment peut-on acheter de tels produits sans sourciller? Bêtise, indifférence? La beauté vient de l'intérieur et aucune crème ne rendra une femme belle.

25.03.2010 - 08:42 par Pulp Fiction

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On a vraiment le don de nous mettre dans de sales draps, tout ça pour du pognon, se faire du blé par la provocation, on se fout des moeurs et autres traditions l'essentiel est le blé. PS: le foetus est aujourd'hui considéré comme individu!

25.03.2010 - 09:09 par nawak™

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Je ne vois pas le rapport, je ne défends pas l'exécution des prisonniers américains et encore moins lorsque leur dossier est pour le moins douteux. Je suis choqué qu'on mette des foetus dans des pots de crème de beauté pour faire croire à des personnes qu'elles auront l'air plus jeunes et dans le but de se mettre un maximum d'argent dans les poches. Libre à vous de penser que c'est une bonne chose.

25.03.2010 - 09:24 par philaz

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Qu'en termes galants ces choses-là sont dites. Oui ou non les cellules sont-elles prélevées sur un ou des foetus humains? Oui ou non sont-elles intégrées dans ces crèmes de beauté? Oui ou non vont-elles être commercialisées dans le but de faire croire à des personnes qui ont peur de vieillir qu'elles peuvent s'offrir un elixir de jouvence? Oui ou non vont-ils gagner de l'argent avec? Leur discours est propre comme un laboratoire flambant neuf mais leurs actions sont beaucoup plus troubles.

25.03.2010 - 11:17 par philaz

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Je n'ai pas à juger cette mère et je ne l'ai pas traitée d'immorale, je dénonce le double discours de ces scientifiques entrepreneurs commerciaux et je suis choqué par la commercialisation de cellules humaines à des fins récréatives. La responsabilité du garagiste se limite à assurer l'état de marche des véhicules, il n'est pas responsable de la manière dont les gens conduisent ensuite. La loi prévoit l'utilisation de cellules humaines pour la recherche scientifique, ils en font des cosmétiques.

25.03.2010 - 11:55 par philaz

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La recherche sur les cellules vivantes obéit à une autre éthique que la vente de crèmes de beauté. Il s'agit effectivement de transformer les conséquences d'un avortement en espoir pour l'humanité. Mais même dans ce domaine on se rend compte que l'éthique qui prime est celle de la rentabilité au plus vite et ce n'est pas un hasard si les premières applications concrètes sont la commercialisation de produits de beauté.

25.03.2010 - 09:34 par philaz

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Il s'agit d'une question de liberté. Je respecte toute-à-fait votre point de vue qui consiste à ne pas vouloir acheter cette crèmes. Respectez les consommateur / trices qui se sentent mieux dans leur peau grâce à ces produits cosmétiques. Je rappelle que ces crèmes ne font aucun mal à qui que ce soit. Aucun bébé n'a été tué et aucun foetus n'a été avorté dans le seul but de produire ces crèmes. Tout est une question de proportion. Dans cette affaire, les limites ne sont pas franchies.

25.03.2010 - 10:41 par eonomist

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La rentabilité n'est pas une éthique. La rentabilité sert à financer la recherche pour "aller plus loin dans les tests cliniques et le développement de véritables médicaments". Il semble donc que la rentabilité soit une démarche louable dans le sens d'un projet qui cherche à s'autofinancer... Il est clair qu'un projet non rentable, finira à la poubelle, comme le foetus qui n'aurait pas été utilisé à des fin médicales, même si ça passe par une étape cosmétique afin de financer la suite du projet.

25.03.2010 - 14:41 par Scarabule

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La rentabilité sert surtout à s'enrichir. Depuis toujours on nous promet la même chose : laissez-nous rentabiliser et ensuite nous en ferons bénéficier tout le monde. La réalité est tout autre. On nous avait aussi dit que la pêche au gros permettrait d'avoir du poisson bon marché pour tout le monde, le résultat ce sont des océans qui se vident, des petits pêcheurs au chômage ou qui vivent dans la misère et du poisson hors de prix pour tout le monde. Mais des pêcheurs au gros milliardaires.

26.03.2010 - 09:23 par philaz

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Ces agents actifs rentrant par la peau dans le corps et nourissant certaines parties de ce dernier, on peut donc en tirer la leçon que cela est une forme de canibalisme high-tech. L'histoire jugera cela comme tel, avec horreur.

25.03.2010 - 09:28 par Raymond661

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l'éthique c'est le nouvel obscurantisme.

25.03.2010 - 10:04 par Haazeel Thorn

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De plus philaz ca serait bien de lire l'article en entier, les cellules ont été produite à partir d'un petit échantillon de peau de phoetus "offert" par une maman suite à un avortement a cause de malformations. Ce qui veux dire qu'ils n'utilisent pas un phoetus pas pot de crème mais des cellules qu'ils ont développée à partir de l'échantillon.

25.03.2010 - 10:08 par Haazeel Thorn

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L'éthique c'est la dernière barrière face à la barbarie à une époque où les repères disparaissent. J'ai bien lu l'article et ce n'est pas parce qu'on nous parle d'un cas particulier "acceptable" que les producteurs de cette crème (et ceux qui vont s'engouffrer dans la brèche d'un marché qui apparemment ne gêne pas beaucoup de gens) vont s'en tenir là. Le principe qu'ils ont adopté est simple : on utilise des cellules humaines prélevées sur des foetus avortés pour produire des crèmes de beauté.

25.03.2010 - 10:33 par philaz

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L'éthique est une valeur importante. Cependant, je ne partage pas votre avis sur la décandance de la société dont les repères dispraîtrait. Regrettez-vous l'époque où les femmes n'avait pas le droit de votes et où les homosexuels étaient considérés comme des parias ? Enfin, votre "brèche" est à mon avis absurde. Les lois existent en Suisse. Si certaines pharmas devaient aller trop loin, elles seraient condamnées. Le principe du "qui vole un oeuf, vole un boeuf" est très dangereux philaz...

25.03.2010 - 10:45 par eonomist

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Vous parlez de pertes de valeurs, je parle de perte de repères. La différence c'est, par exemple, la Poste qui vend des produits qu'on trouve en magasins pour s'enrichir et demande à des magasins d'envoyer des lettres pour économiser. C'est faire croire qu'on va faire progresser la science en acceptant la recherche sur les cellules vivantes et commencer par vendre des crèmes de beauté avec ces cellules. Ca n'a rien à voir avec le passéisme ou la morale mais au contraire avec le sens des choses.

25.03.2010 - 10:55 par philaz

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En ce qui concerne la poste, le problème est différent, il s'agit simplement d'une optimisation des coûts d'un service qui n'est pas concurrentiel. Bref. Qui vous dit que l'argent que cette start-up utilise ne pas faire avancer la science ? D'ailleurs, si cette crème devait fonctionner et ralentir le vieillissement de la peau, ne serait-ce déjà pas une avancée scientifique ?

25.03.2010 - 11:03 par eonomist

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Optimisation des coûts, voilà une de ces formules derrière lesquelles se réfugient ceux qui avancent masqués et que la plupart acceptent sans y réfléchir. La réalité derrière cette formule s'appelle licenciements et augmentation des rémunérations des dirigeants et des profits des actionnaires. Le reste, vous avez raison, est question d'éthique et de choix personnels et on a le droit de considérer qu'avoir une peau plus jeune plus longtemps est un progrès pour l'humanité, quel qu'en soit le prix.

25.03.2010 - 11:22 par philaz

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Personne n'avance "masqué". Enfin, j'ai le regret de vous annoncer que le système communiste que vous semblez prôner n'a jamais fonctionné. Veillez aussi à ne pas confondre "licenciements" et "chômage". N'oubliez pas qu'une économie compétitive profite à chacun et que les rémunération des dirigeants dépendent de l'offre et de la demande, comme celle des employés. Enfin, je pense que le prix de cellules qui auraient été jetées à la poubelle n'est pas si élevé, au contraire...

25.03.2010 - 11:34 par eonomist

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Les communistes au contraire affichaient clairement la couleur (le rouge) au besoin en envoyant ceux qui n'avaient pas compris le message dans des goulags. Ceux qui avancent masqués ce sont les adeptes du politiquement correct. Ceux qui, officiellement, se soucient de notre bien (si possible à notre place pour ne pas trop nous déranger) mais qui s'assurent surtout de s'en mettre plein les poches. Et je suis désolé de voir un lien direct entre licenciements et chômage surtout en période de crise.

25.03.2010 - 12:00 par philaz

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Vous avez raison de préciser "en période de crise", car l'économie planifiée qui étouffe la créativité et la libre entreprise que vous prônez ne va pas créer du chômage ponctuel aujourd'hui, mais un chômage endémique demain. Avez-vous déjà remarqué que plus un pays limite les licenciements, plus il y a de chômage ? Comparez notre taux de chômage avec celui de nos amis français...

25.03.2010 - 12:08 par eonomist

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On ne va pas mélanger tous les problèmes et la France c'est un vaste débat. La majorité des employés sont des fonctionnaires et les charges sociales sont les plus élevées au monde. Il en résulte un coût du travail parmi les plus élevés au monde pour des performances qui ne sont pas à la hauteur de ces verrous sociaux. Pour revenir à nos moutons, je préfèrerais limiter l'utilisation de ces cellules humaines à la recherche scientifique et éviter d'en faire un commerce de produits cosmétiques.

25.03.2010 - 12:16 par philaz

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Je ne crois pas non plus à la barrière de la loi en remplacement des valeurs éthiques. Ceux qui les font et les défont défendent avant tout les intérêts qu'ils représentent et comme, là aussi, les repères disparaissent, les citoyens qui les élisent pèsent moins lourd dans la balance que ceux qui leur permettent de bien gagner leur vie par le biais de conseils d'administration. En Suisse nous avons la chance de pouvoir choisir, c'est une grande liberté mais aussi une grande responsabilité.

25.03.2010 - 11:01 par philaz

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La loi n'a jamais eu pour vocation de "remplacer les valeurs éthiques". Son but est d'encrer un minimum éthtique, au-dessus duquel l'individu fait du mal à la société. Vous conviendrez que cultiver des cellules d'un seul foetus décédé à des fins médicales ou cosmétiques ne met pas en danger la société. Une nouvelle fois, relisez le protocole de la start-up. Il ne s'agit pas d'"avortement à la chaine" ou de foetus "mixés dans des pots de crèmes"

25.03.2010 - 11:07 par eonomist

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Lisez entre les lignes et observez la réaction de ceux qui sont proches du dossier. Ils avancent sur des charbons ardents, ils compartimentent, ils cautionnent une partie et pas l'autre et encore la parole n'a pas été donnée à ceux, nombreux, qui ne cautionnent en aucun cette aventure commerciale au prétexte d'une avancée scientifique. Le corps médical, y compris dans la recherche, est plus que divisé sur ce sujet et peu se retrouvent dans ce commerce.

25.03.2010 - 11:25 par philaz

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Les consommateurs qui ne veulent pas acheter ces produits ne le feront pas. Les médecins qui ne veulent pas faire de recherche sur les cellules souches ou le génie génétique ne le feront pas non plus. La société dans son ensemble, elle, considère que ce produit remplit les exigences éthiques, dans la mesure où c'est elle qui est à l'origine de la loi. Si la loi devait changer, alors la société pensera qu'il vaut mieux jeter ce matériel potentiellement miraculeux. Mais ce n'est pas le cas.

25.03.2010 - 11:33 par eonomist

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Vous avez raison c'est la majorité qui décidera et apparemment elle est plutôt pour ce type de produits. Le corps médical est plutôt favorable à la recherche sur les cellules souche (vivantes) mais ils demandent un cadre éthique très précis et la plupart sont opposés aux applications de type commercial.

25.03.2010 - 12:04 par philaz

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Si les intentions louables de la start-up en question ne doivent pas être mises en doute, c'est la perspective de voir d'autres acteurs, moins "éthiques", s'approcher de ces "marchés" qui effraye les lobbys anti-avortement aux USA. Des exemples de dérives "médicale" prouvant que le bien-être des gens qui peuvent se le permettre se monnaie sans états d'âmes au détriment des personnes qui veulent améliorer leur quotidien...

25.03.2010 - 14:01 par dovedavide

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... En l'état actuel rien ne justifie la levée de bouclier contre la jeune-pousse romande, la perspective de la voir devenir précurseur dans des affaires de traffic de foeutus entrainerait inévitablement ceux qui sont à la source de cette découverte scientifique et là, se serait une très mauvaise publicité. Mais ce ne sont que des suppositions et c'est en cela que je comprends les réaction américaines "à titre préventif"

25.03.2010 - 14:08 par dovedavide

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Je suis d'accord avec Philaz;qu'on exploite des cellule de foetus dans un but de guérison ou de nécessité,c'est bien.Toutefois en faire un business jeunesse,c'est lamentable et c'est à se demander où s'arrêtera la quête d'une jeunesse éternelle...

25.03.2010 - 16:09 par Choutte01

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bonjours,je suis tres interessee par cette creme,je serai la premiere personne a l essayer. c est une tres bonne chose qu on est decouvert une creme entiride. comment pourrais je faire pour en acheter ou la trouver. merci de bien vouloir me repondre.

25.03.2010 - 18:51 par lola279soso3

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Bienvenue sur terre! Ils n'ont pas inventé la crème anti-rides ils commercialisent la première crème anti-rides à base de cellules humaines.

26.03.2010 - 09:26 par philaz

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Faire un business de cela, c'est amoral. La recherche est tout à fait justifiée. En faire des crèmes anti-rides est tout simplement inacceptable et les personnes qui se tartinent de "fœtus mort" sont immondes!

26.03.2010 - 09:16 par FromHere

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