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samedi 15 janvier 2011

Invitation. Lausanne. Jacques Vergès. Débat public: « La justice à tout prix ? »


Invitation. Jacques Vergès à Lausanne.


Jacques Vergès à Lausanne.



Débat public gratuit: « La justice à tout prix ? » 

à Lausanne, 
Espace culturel des Terreaux, jeudi 20 janvier 2011, 20 h 30.
en face de Migros 2000.
Me Vergès et Me Lob débattront avec notamment des hommes d'Eglise. 
Animé par Darius Rochebin. 
Entrée libre. 
Rens.: 021 320 00 00.
Quid de la justice ? Trop chère ? Partiale ?
Soumise aux politiques ? aux cupides ? aux colonialistes ? aux esclavagistes ? aux mondialistes ?
Quid des morts dans les prisons ? de Skander ( Alexandre ) Vogt ? Trop d'innocents qui paient ? Trop de coupables intouchables !

Fraudes électorales ? Trop de rapines unilatérales ?

Vergès : « Le port à Bolloré, le Pétrole à Total, l'Eau à Bouygues » (FranceInfo)


SPECTACLE | Le plus sulfureux des avocats français fait l'acteur vendredi à Lausanne. En une audience préliminaire dans son étude parisienne, il évoque ce qui le fait courir.

© Claude Gassian | A 85 ans, Jacques Vergès n'a pas perdu son goût pour le combat. Ni pour le cigare.

François Barras | 15.01.2011 | 00:00

«Le Che m'a initié au cigare. Quand je l'ai rencontré je fumais la pipe. Il m'a dit: «Pourquoi fumes-tu de la merde?» Bienvenue dans l'étude de Maître Vergès!
Avec son imposant havane, donc, qu'il gardera éteint à la main durant tout l'entretien. Avec aussi des anecdotes à foison, livrées en une verve érudite qui honore le sobriquet de «bavard» accolé aux avocats. On y croise les fantômes de Che Guevara, de De Gaulle, de Mao, de Pol Pot et de tant d'autres noms qui firent le demi-siècle passé et que l'avocat de 85 ans a côtoyés en une carrière que la polémique n'a jamais boudée: Jacques Vergès défendit avec le même zèle et un égal sens de la rhétorique le chef SS Klaus Barbie, les combattants algériens du FLN, les terroristes d'ultragauche liés à Carlos et le jardinier marocain, héros d'un fait divers estival, passé à la postérité à travers le sanglant message «Omar m'a tuer».
Autre surprenante provocation: celui qui fut si souvent traité de comédien a pris l'opinion au mot. Seul en scène, il présente Sérial plaideur, un texte dans lequel il expose avec force et malice sa conception du métier.
Dans son bureau parisien où trône sa collection d'échiquiers, il raconte. «Un avocat également auteur dramatique, c'est exceptionnel. La modestie ne m'interdit pas de souligner que Corneille est à ce titre l'un de mes rares prédécesseurs.»
-La scène d'un théâtre est-elle si différente d'un tribunal?
-La griserie n'est pas la même. D'abord parce que le public est plus nombreux. Aussi parce que le tribunal, souvent, possède un parti pris. Il a lu le dossier, son avis est fait. Et il est pressé. Le public a certes aussi un préjugé mais il vient pour comprendre. J'ai entendu des spectateurs sortir en disant: «Je ne le voyais pas comme ça!» Le trac? Je ne sais pas ce que c'est.
-Quel moteur vous a poussé à toujours vous exposer ainsi, quitte à vous rendre au cœur du scandale?
-D'abord, je n'ai pas peur. Je ne crains pas la mort. J'ai fait la guerre de 17 à 20 ans sous les ordres de De Gaulle. Lors de ma démobilisation j'avais acquis une très grande assurance. Puis, en tant que jeune avocat, j'ai connu la guerre d'Algérie et les assassinats de confrères, dont le mien programmé par l'OAS. Cela forge un caractère. Ajoutez à cela la tradition française du beau geste, du panache. C'est Danton! C'est Cyrano! C'est le maréchal Ney ordonnant lui-même le feu au peloton d'exécution qui le vise.
-Cette absence de peur explique-t-elle votre apparent détachement, et ce paradoxe d'avoir défendu des sujets graves sans vous départir d'ironie, voire de cynisme?
-En partie. Surtout: ma sortie d'adolescence s'est effectuée sous les ordres d'un général condamné à mort. Vous comprenez alors de quelle façon j'ai appris à me méfier des règles, des professeurs de morale, des pères nobles, tous ces hypocrites. J'accepte facilement d'être seul contre tous: au procès Barbie, j'étais seul face à trente-neuf confrères, quarante avec le procureur! J'avais 30 ans quand je suis devenu avocat, après des études de lettres. Ce métier me paraissait alors avant tout gage d'une certaine liberté. Mais quand, après trois mois, j'ai été commis d'office pour défendre un malfrat de mon âge, j'ai compris que c'était ma vocation. Je me suis dit: «Ce type, c'est moi!»
-Une autre voie, artistique par exemple, aurait-elle été possible?
-Non, la scène est une surprise totale. Ce n'est pas mon monde. Je ne me désintéresse pas du théâtre mais je n'y vais jamais. Je lis des pièces, comme tout le monde, Othello, Macbeth, Hamlet… Un jour, le directeur du Théâtre de la Madeleine, après avoir vu le film de Barbet Schroeder, m'a proposé d'écrire et de jouer une pièce. Il m'a dit que le théâtre évoluait, que Fabrice Luchini entretenait le public pendant une heure et demie sur un texte de Céline, etc. Je me suis lancé.
-L'avocat de la terreur – ce film documentaire que Barbet Schroeder vous a consacré en 2007 – vous a-t-il servi?
-Oui… malgré son réalisateur! Schroeder m'a proposé le film à condition qu'il fût seul responsable des témoins, des documents et du montage. J'ai accepté à sa stupéfaction, sachant que j'allais le piéger car les gens pourraient me juger sur mes propos. Bien que le film soit d'une grande violence, ils ont vu un être humain agissant pour des raisons humaines. Les deux premiers tiers du film sont intéressants car ils couvrent un demi-siècle de notre histoire. Le dernier tiers (ndlr: notamment sur le terroriste Carlos et une histoire d'amour supposée entre sa compagne emprisonnée, Magdelena Kopp, et son défenseur Vergès) est du grand n'importe quoi comique.
-Quel regard portez-vous sur la présidence Sarkozy?
-Je n'ai pas voté aux élections en 2007. J'avais le choix entre Ségolène Royal – qui me paraît folle – et Nicolas Sarkozy, qui me semble sérieux mais dont le programme ne me plaît pas. Je lui reproche désormais sa manière de présider. Il n'observe pas la tradition française du roi au-dessus de tout, qui ne participe à aucune querelle partisane et défend le monde des arts et des lettres. Napoléon avait un beau style, de Gaulle aussi, Pompidou aimait la poésie, Mitterrand était cultivé. Sarkozy entretient au contraire un culte du vulgaire. Et le peuple est le premier à le regretter: il aime le beau langage, il aimerait pouvoir le maîtriser.
-Quel est votre sentiment vis-à-vis de la Suisse?
-J'approuve les Suisses de n'avoir pas adhéré à l'Europe. Je regrette par contre qu'ils aient cédé sur le secret bancaire. La neutralité est pour moi une forme de sagesse et de force, pas de couardise.
-Etes-vous un marginal?
-C'est dur à dire. Sur le plan professionnel, je suis parfaitement intégré: la Conférence des avocats de Paris a loué le théâtre pour mon spectacle, que j'ai joué devant 300 confrères. Lors de la rentrée du barreau de Marseille, ainsi qu'à Amiens et à Pontoise, j'ai prononcé le discours de clôture. Je ne suis pas aimé dans un certain milieu institutionnel et bien-pensant.
-Quand avez-vous reçu une menace de mort pour la dernière fois?
-Au procès Barbie, en 1987. Je recevais plus de lettres que les trente-neuf avocats en face de moi. Une petite jeune m'écrivait: «Maître, je ne sais pas si ce sont les terroristes ou les nazis qui vous paient mais je vous adore car depuis le début de ce procès vous avez foutu un bordel monumental à la maison!» Un autre jour, j'ouvre une enveloppe, des pétales de rose en tombent! Une lettre d'amour? Le mot anonyme disait: «Voici l'avance sur ta couronne mortuaire, salaud!»
-Les soutiens, en revanche, sont-ils tous bons à prendre?
-Il faut se méfier de la fatuité. On y cède facilement alors que les encouragements que l'on reçoit ne récompensent pas toujours vos motivations premières. Toujours durant le procès Barbie, un homme dans la rue me salue. L'ami à mes côtés me dit: «Tu vois Jacques, la manière dont ce type t'a salué n'était pas celle d'un admirateur mais d'un complice.» Troublant.
-Quelle est la question que l'on vous pose tout le temps? 
-Où étiez-vous entre 1970 et 1978?
-Et alors?
-Vous ne le saurez pas.
Sérial plaideur, Lausanne, salle Métropole, vendredi 21 janvier, 20 h (complet).
Débat public: «La justice à tout prix?» Lausanne, Espace culturel des Terreaux, jeudi 20 janvier, 20 h 30.
Me Vergès et Me Lob débattront avec des hommes d'Eglise. Animé par Darius Rochebin. Entrée libre. Rens.: 021 320 00 00.

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