How to implement it ? Comment la rendre active ?

mercredi 3 mars 2010

Haïti persécuté par le FMI

Les conséquences de l'ajustement structurel du FMI en Haïti et le crédit social.

 

En Haïti, les importations de riz ont augmenté

de 150% entre 1992 et 2003, entraînant

l'anéantissement du marché local. La majorité

du riz importé (95%) provient des Etats-Unis et

est vendu à des prix de dumping. Dans le cadre

du programme d'ajustement structurel de la

Banque mondiale et du FMI, les droits de

douane à l'importation du riz ont été réduits de

35% à 3% en 1995.

Aujourd'hui, le nombre de victimes de la faim

dans les régions rizicoles d'Haïti est très élevé

 

Les révoltes de la faim de 2008 en Haïti et dans le reste du monde sont une conséquence de cette politique économique absurde du FMI !

 

Commment s'en sortir ?

 

Le meilleur moyen est celui d'implémenter le crédit social avec les solutions à la suisse.

 

Un exemple de multi-culture est celle de tomates + oignons + souci, le souci repoussera certains parasites de la  tomate.

 

Dans l'Himalaya, à Garhwal en Inde, une pratique appelée baranaja va jusqu'à  l'ensemencement de plus de 12 récoltes sur la même parcelle, y compris divers types de haricots, en graminées, et de millet, et de les récolter à des moments différents.

 

Dans la culture du riz, les cultures multiples exige une bonne irrigation, en particulier dans les régions avec une saison sèche. La pluie qui tombe pendant la saison des pluies permet la culture du riz au cours de cette période, mais pendant que l'autre moitié de l'année, l'eau ne peut être canalisée dans les champs de riz, sans un système d'irrigation.

 

La Révolution verte en Asie a conduit à la mise au point de variétés à haut rendement de riz, qui exige une plus courte saison de croissance de 100 jours, contrairement aux variétés traditionnelles, qui ont besoin de 150 à 180 jours.

 


Lev. 25: 23



dette du Canada
Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l'abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c'est à dire de la fausse monnaie,
selon Maurice Allais, Prix Nobel d'économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd'hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
.
Pollution www.m-c-s.ch
L'EFF utilise le ruban bleu pour symboliser leur défense de la liberté d'expression
 

Affaire Kennedy : Quand JFK mettait en garde contre une "conspiration monolithique"..

 

Extraits de la campagne du carême en Suisse

 

Veiller sur la nature.


Travailler les champs dans le respect de l'avenir.

Cultures mixtes.

Les plantes, en bon voisinage, se donnent de l'énergie.

Elles se protègent mutuellement contre les nuisances – nul besoin

de poison!

Ce n'est pas si difficile lorsque l'on sait

qui va bien avec qui et dans quel ordre.

Aïl et fraises, fenouil et basilic.

Ou encore maïs et haricots, manioc et café.

Désordre? Penses-tu!

Une société bariolée!

Donner et recevoir – la logique de la nature.

Un bon plan, qui promet de riches cultures partout.

Même dans un petit champ.

 

Avec ce que j'ai appris, j'ai pu faire des essais et renoncer

aux pesticides. Nous n'étions pas sûrs, ma femme Maria

et moi, de la réaction des plantes. La première récolte a

été étonnamment bonne. Cela nous a soulagés et donné

du courage pour la suite.

Mais à quoi cela sert-il de travailler sans cesse s'il n'y a

pas de résultat à la fin? A l'institut, j'ai appris à noter mes

coûts et mes heures de travail. C'est important pour calculer

un prix de vente correct. J'ai compris ainsi à quel point

les intermédiaires nous grugent.

Cela ne doit plus m'arriver, ni aux autres. Lors de la prochaine

assemblée de la commune d'Omas, je vais proposer

de créer une banque de crédit. Ainsi, nous serons plus

indépendants. Et nous pourrons mieux décider de notre

nourriture et de l'usage de nos récoltes.»

Dimanche

 

Investir dans la formation

Département de Ranérou au Sahel. Dakar et le gouvernement

sont très loin. Les familles d'éleveurs de bétail doivent

s'organiser elles-mêmes: comité de l'eau, comité des

femmes, comité de la santé. Rien de bien spectaculaire

pour les Suisses habitués aux associations. Mais pour les

habitants des régions rurales du Sénégal, la création de

structures de base est un progrès décisif. Comment gérer

l'eau qui se raréfie ? Où faire paître le bétail? Peut-on

construire un dispensaire? Quels sont les droits?

Les animateurs et animatrices du Centre d'études de recherche

et de formation en langues africaines (CERFLA)

apportent des conseils organisationnels et juridiques. Grâce

à leurs cours d'alphabétisation, tous les membres des

communautés de base savent lire et écrire. Les avis des

femmes ont plus de poids qu'auparavant.

 

Libération et diversité

Le caoutchouc est souvent synonyme d'exploitation, de

monoculture, de travailleurs sans droit et de dégradation

écologique. Il en va tout autrement à Tampilisan et Veruela,

deux villages sur l'île de Mindanao aux Philippines. Là, le

caoutchouc signifie «libération» et «diversité». Sa vente

allège le poids de la pauvreté et les hévéas complètent les

cultures vivrières des petits paysans.

Entre les plantations de maïs, de riz et de légumes, les hévéas

empêchent l'érosion du sol. Le caoutchouc fournit aux

petits producteurs un revenu complémentaire important.

Livrés à eux-mêmes, ces paysans et paysannes très pauvres

ne pourraient pas investir dans la culture des hévéas qui ne

rapportent qu'après sept ans.

La Kiblawan Rural Development Foundation (KRDFI),

une organisation pour le développement rural à Mindanao,

soutient les familles de petits paysans. Sa pépinière offre

des jeunes pousses à bon compte. Les futurs producteurs de

caoutchouc apprennent l'art des cultures mixtes dans des

fermes modèles. Ils sont soutenus dans la vente de leur ca -

outchouc. Une manière de faire rimer écologie et économie.

Il suffit parfois de peu pour obtenir un grand effet: des personnes

prêtes à sortir des sentiers battus,

 

Des déchets, où çà?

Une partie de son âme est restée dans son pays.

En vacances à Paris chez des proches,

elle voit un reportage sur Haïti à la télévision.

Pauvre Haïti, en proie à la soif de pouvoir,

aux erreurs économiques, à la destruction de la forêt tropicale.

Des fleuves inondent les plaines, emportent la terre.

Jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien pour vivre.

La femme du Togo sait bien de quoi il retourne.

Devant l'écran, à Paris, elle s'étonne d'une idée géniale:

les gens du lointain Haïti ont construit un nouveau monde

avec des vieux pneus!

Ils ont suspendu un pneu après l'autre entre des poteaux.

Le trou – l'espoir? – ils l'ont bouché avec du plastique,

puis rempli de pierres et de terre.

Des tomates, des courges, des haricots, des piments

et même du maïs poussent sur ce précieux reste de terre,

bien protégé du vent et de l'eau.

Des jardins fleuris. Les jardins suspendus d'Haïti.

La femme prend son téléphone avec enthousiasme.

Elle compose le numéro de son oncle en Afrique.

Avec ténacité, jusqu'à ce que la liaison soit établie.

« A Haïti, ils cultivent leurs légumes dans des pneus de voiture »,

hurle-t-elle dans le combiné.

L'oncle promet d'essayer à son tour.

Au Togo, au Sénégal et à Haïti,

il y a partout des vieux pneus remplis de terre.

Des pommes bio du désert

Dans les vallées péruviennes d'Omas et Mala, les paysannes

et paysans ont arraché au désert des terres pour des cultures

vivrières et des plantations de pommes. Ils ont combattu

longtemps les parasites avec des pesticides. Mais ce faisant,

ils se sont aussi empoisonnés. Beaucoup en sont morts.

Faire de grands discours contre l'agrochimie ne sert à rien.

L'équipe de l'institut agricole Huayuna préfère une appro

che pragmatique. D'abord, elle explique aux paysans

et paysannes l'utilisation correcte des produits toxiques.

Ensuite, elle pose des questions pour savoir quels pesticides

sont réellement nécessaires et s'il serait possible d'y

renoncer.

Aujourd'hui, 350 maraîchers travaillent selon les principes

de la production intégrée – comme la plupart des paysans

suisses d'ailleurs. Certains ont même une production entièrement

biologique. Ils luttent contre les parasites avec des

prédateurs naturels et plantent avocatiers, pêchers et vignes

pour rompre avec les monocultures. Les opportunités de

vente sont bonnes; les Péruviens aisés sont en effet de plus

en plus prêts à payer un peu plus pour des produits bio.

Agriculture proche de la nature et soutien à la commercialisation

constituent une approche pragmatique soutenue

par Action de Carême.

 

«O humain, regarde-toi:

Tu as en toi le ciel et la terre.

Fais de ce monde un ciel sur la terre.»

 

Hildegarde de Bingen

 

En voici l'un des chemins:

Aujourd'hui, Jésus entre à Jérusalem.

Non pas sur un cheval, comme un prince conquérant.

Mais sur un ânon, tel un roi humble, lucide et courageux.

Prêt à donner sa vie pour que justice et amour s'embrassent.

Sa royauté, Jésus la partage avec nous.

Elle est de porter – en nous – toute la Création

et l'humanité entière.

Avec leurs joies et leurs souffrances.

Ô Seigneur, donne-nous de t'accueillir

dans la cité sainte de notre coeur.

Accorde-nous l'énergie des vertus symbolisées par les rameaux

que la foule répand sous tes pas:

L'humilité pour reconnaître que «la terre et ses richesses»

t'appartiennent (Ps 24, 1).

La lucidité pour regarder en face les blessures

de la planète et leurs causes profondes.

Le courage pour affronter l'inhumain en nous,

les puissances du mal et de l'injustice dans le monde.

 

« Le soir venu, il était à table avec les Douze.

Pendant qu'ils mangeaient, il dit: ‹En vérité,

l'un de vous va me livrer.»

Mt 26, 20-21

Aujourd'hui, Jésus est trahi par Judas.

Il est sacrifié sur l'autel de l'argent-roi.

Victime de la soif de profit qu'il avait fustigée

en chassant les marchands du Temple.

Aujourd'hui, tout est soumis à la loi du marché.

Et le climat brûle, la faim tue.

La terre est consommée, consumée.

Jésus répond par une autre manière d'être au monde.

Dans la «chambre haute», il célèbre la Cène.

La quintessence de la vie:

recevoir les fruits de la Création comme un don de Dieu,

les partager entre tous,

transformer les actes les plus simples – manger et boire –

en espaces de communion.

Ô Seigneur, entre dans la «chambre haute» de mon coeur.

Aide-moi à me libérer de ma soif d'avoir et de consommer.

Apprends-moi à «rendre grâce en toute circonstance»

(1 Th 5,18).

Fais de moi l'acteur d'une «nouvelle alliance» entre Toi,

mes frères et soeurs en humanité et toute la Création.

 

Impressum de la partie œcuménique :

Editeurs

Pain pour le prochain,

Berne/Lausanne;

Action de Carême,

Lucerne/Lausanne;

En collaboration avec

Etre partenaires, Berne/Neuchâtel

Textes

Hanspeter Bundi

Michel Egger

Traduction-adaptation

française

Michel Egger

Collaboration

Anne Bickel

Urs Brunner

Delf Bucher

Matthias Dörnenburg

Sylvia Garatti

Martina Gassert

Jean-Claude Huot

Daria Lepori

Johanna Monney

Martina Schmidt

Pia Stadler

Dorothée Thévenaz Gygax

Méditations

Katharina Morello

Michel Egger

Remise des textes

10 septembre 2008

Graphisme

Corrado Luvisotto, www.grafix.ch

Images

Marcel Kaufmann, Immensee

www.bmi-bild.ch

Robert Schmid, Erlinsbach

www.3wimage.com

Markus Amrein, Berne

Miges Baumann, PPP

Yvonne Buschor, AdC

Marianne Frei, PPP

Franco Garcia, Lima

Thomas Hutter, Appenzell

Patrick Kummer, PPP

Jean-Paul Levet, Bernex

Christoph Wider, Zurich

Nous remercions les photographes qui nous

ont fourni des photographies gratuitement

ou à des conditions très avantageuses

Dessins

Gilles Calza, Vessy GE

Impression

Pages intérieures:

Vogt-Schild Druck AG, Derendingen

Manteau:

Spühler Druck AG, Rüti ZH

 

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